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LES TECHNIQUES POUR REUSSIR SON CONCOURS DE LA MAGISTRATURE (PARTIE 2 / Développement sur la Sélectivité du Concours de la Magistrature en Côte d’Ivoire)

Photo du rédacteur: Excellence AcadémieExcellence Académie

 

Le concours de la magistrature en Côte d’Ivoire, organisé par l’Institut National de Formation Judiciaire (INFJ), est l’un des examens les plus sélectifs du pays. Les statistiques de réussite montrent une compétition acharnée, avec un nombre de places limité et des épreuves exigeantes. Ce développement analyse la sélectivité du concours à travers les chiffres, les épreuves et les enjeux pour les candidats.

 

I. Statistiques de réussite : une sélectivité croissante

1. Évolution du nombre de candidats et d’admis

  • 2018 : 25 admis sur environ 1 000 candidats (taux de réussite : 2,5%).

  • 2019 : 25 admis sur environ 1 000 candidats (taux de réussite : 2,5%).

  • 2020 : 25 admis sur environ 1 000 candidats (taux de réussite : 2,5%).

  • 2021 : 35 admis sur environ 1 500 candidats (taux de réussite : 2,3%).

  • 2022 : 50 admis sur environ 2 000 candidats (taux de réussite : 2,5%).

  • 2023 : 50 admis sur environ 2 000 candidats (taux de réussite : 2,5%).

  • 2024 : 79 admis sur environ 2 500 candidats (taux de réussite : 3,2%).

 

2. Analyse des chiffres

  • Sélectivité constante : Le taux de réussite reste stable autour de 2,5%, malgré une augmentation du nombre de candidats.

  • Augmentation des places : En 2024, le nombre de places a presque triplé par rapport à 2018 (79 admis contre 25), mais cela reste insuffisant face à la demande croissante.

  • Compétition accrue : Avec 2 500 candidats pour 79 places en 2024, la concurrence est féroce.

 

II. Les épreuves : un filtre rigoureux

1. Test de présélection

  • Objectif : Réduire le nombre de candidats avant les épreuves écrites.

  • Contenu : QCM sur 7 domaines (justice, droit civil, commercial, pénal, administratif, informatique).

  • Difficulté : Nécessite une maîtrise large et précise des fondamentaux juridiques.

 

2. Épreuves écrites d’admissibilité

  • Dissertation de sujet d’ordre général :

    • Durée : 4 heures, coefficient 4.

    • Enjeu : Évaluer la capacité à structurer une réflexion et à argumenter.

  • Épreuves techniques :

    • Droit civil, commercial, pénal et administratif (4 heures chacune, coefficient 4).

    • Enjeu : Tester la maîtrise des codes et la capacité à résoudre des cas pratiques selon l’esprit de magistrature.

 

3. Épreuves orales d’admission

  • Organisation judiciaire :

    • Durée : 20 minutes, coefficient 1.

    • Enjeu : Connaître le système judiciaire ivoirien et ses réformes.

  • Procédure civile ou pénale :

    • Durée : 20 minutes, coefficient 1.

    • Enjeu : Appliquer les règles de procédure à des cas concrets.

  • Grand jury :

    • Durée : 20 minutes, coefficient 1.

    • Enjeu : Évaluer l’éloquence, la motivation et l’éthique du candidat.

 

4. Critères d’évaluation

  • Rigueur juridique : Exactitude des connaissances et respect des règles.

  • Clarté et structure : Qualité de l’expression écrite et orale.

  • Réflexion personnelle : Capacité à analyser et à proposer des solutions.

  • Éthique et motivation : Adéquation avec les valeurs de la magistrature.

  • Expérience juridique : Capacité à raisonner comme un magistrat.

 

III. Les raisons de cette sélectivité

1. Nombre de places limité

  • Besoin de l’administration : Le nombre de places est fixé en fonction des besoins de l’État en magistrats.

  • Capacité de formation : L’INFJ a une capacité d’accueil limitée pour assurer une formation de qualité.

 

2. Exigence du métier de magistrat

  • Responsabilités : Les magistrats jouent un rôle clé dans l’application de la justice.

  • Compétences requises : Maîtrise du droit, intégrité, éloquence, capacité à prendre des décisions difficiles.

 

3. Augmentation du nombre de candidats

  • Attractivité du métier : Statut social, stabilité de l’emploi, mission noble.

  • Démographie étudiante : Hausse du nombre de diplômés en droit.

 

Conclusion

Le concours de la magistrature en Côte d’Ivoire est extrêmement sélectif, avec un taux de réussite avoisinant 2,5%. Cette sélectivité s’explique par le nombre limité de places, la rigueur des épreuves et l’exigence du métier de magistrat. Pour maximiser ses chances, une préparation rigoureuse, une organisation méthodique et une gestion efficace du stress sont indispensables. Malgré la difficulté, ce concours reste une opportunité unique pour servir la justice et contribuer à la construction d’une société plus équitable.

Motivation : "La sélectivité du concours ne doit pas être un frein, mais une motivation pour se dépasser et incarner les valeurs de la justice."

 

 

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