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Sujet PECOS : Réchauffement climatique et développement agricole

La conception physiocratique de l’économie a mis le secteur agricole au centre du développement. Et c’est à juste titre que ce secteur pose alors de par son ampleur un conflit écologique, en mettant à rude épreuve l’environnement à travers le réchauffement climatique. Ce phénomène est donc perçu par le groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, 2007), comme un processus qui conduit à l’augmentation de la température moyenne des océans et de l’atmosphère à l’échelle mondiale sur plusieurs années. Quant aux développements agricoles, se serai toute action visant à faire progresser ou à étendre la production animale ou végétale. Deux conceptions s’opposent traditionnellement sur les causes du réchauffement climatique. Celle des défenseurs de la thèse de l’origine naturelle du réchauffement climatique et celle de l’origine anthropique du phénomène. Dans cette optique quelle interaction existe-t-il entre ces deux notions ?/ Comment diagnostiquer l’interaction réciproque entre le réchauffement climatique et le développement agricole ? Quel est l’impact du réchauffement climatique sur le développement agricole ? Et qu’elle influence a le développement agricole peut-il exercer sur le réchauffement climatique ?

Répondre à ces questions nécessitera de mettre en évidence l’interaction dynamique entre ces deux notions. Ce cadre peut être approprié pour envisager des solutions susceptibles de réduire significativement ces effets réciproques.

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I. L’influence réciproque du réchauffement climatique sur le développement durable

A. Le réchauffement climatique est nuisible à la production agricole et partant constitue une menace pour la biodiversité

L’apparition d’un certain nombre de phénomène qu’il est convenu d’appeler phénomène extrême montre bien comment le réchauffement climatique peut avoir une influence sur le développement agricole. Ces phénomènes sont les feux de forêt les inondations, les tempête ou cyclone la sècheresse etc. ils ont la particularité de réduire la terre arable c’est à dire les terres cultivables et l’espace pour l’activité pastorale, le rendement agricole. Et par voie de conséquence la baisse des rendements de production si elle se poursuit va se poser une réelle menace de la vie des générations future à côté de ces phénomènes externes, une augmentation soutenue de la température du globe entraine l’assèchement progressif des sols, une modification des cycles de production et la prolifération de nouvelles espèces animales et végétales. La biodiversité es menace avec la disparition des espèces animales et surtout végétales. Ainsi on estime que le réchauffement climatique pourrait conduire à l’instinction de 16% à 35% des espèces vivant en Afrique d’ici 2030 (jeune n°24 27 du 15 au 21 juillet 2007).

B. Le développement agricole peut parfois paraitre comme un argent de réchauffement climatique et à la fois se présenter comme un moyen de lutte contre ce phénomène.

Le développement agricole, agent de réchauffement climatique

Aujourd’hui , lorsqu’ on parle de l’effet de serre, et des dangers qu’ ils présenteraient pour la planète par un réchauffement de la planète , par un réchauffement de l’atmosphère, on pense surtout aux énormes quantités de CO2 que l’homme relâche dans l’air, par ces cheminés d’usines et pots d’échappements des automobiles qu’ ils fabriquent , etc. et l’on oubli complètement que les activités agricoles contribuent elles aussi à accroitre ledit effet a travers par exemple l’apport d’engrais, la culture intensive du riz et de l’élevage.

- L’application d’engrais minéraux outre sont actions sur les eaux (augmentations préoccupantes des taux de nitrate) est à l’origine d’une hausse importante des émission protoxydes d’azote par les sols cultivés.

- Les rizières relâchent à elles seules plus de 70 millions de méthane par un extrait de l’article de HO. LZAPPEL.CONRAD « effect of vegetation on the emission of methane from submerged paddy soil » publié dans la revue plant and soil n°92 page 223-233; 1986.

- Les espèces animales produisent du methane par leur déjection. C’est la fermentation de la nourriture ingérée par les animaux qui est à l’origine du méthane. Malgré l’impact négatif du développement agricole sur le réchauffement climatique, certaines méthodes culturales peuvent lutter contre ce phénomène.

Le développement agricole comme moyen de lutte contre le développement climatique

La technique des fosses : elle consiste à creuser des rangées de poches d’eau appelées Tassa et Zai au Mali, sur les sols destinés à éviter le ruissèlement et à garder l’eau.

La plantation des grands arbres : elle contribue aussi à une pratique très importante dans la mesure où les arbres coupent le vent et servent d’abris.

Le rôle environnemental de l’hévéaculture : le caoutchouc naturel est une matière renouvelable. En cas de pénurie, l’industrie du pneumatique devrait lui substituer des élastomères synthétiques issus du pétrole. L’hévéa constitue une couverture arborée qui participe à la protection des sols, à la protection de la faune et en absorbant du carbone, il contribue également à lutter contre le changement climatique.


II. Solutions

Au niveau mondial : pour lutter contre le réchauffement climatique, il faudrait que les émission de gaz à effet de serre cessent d’augmenter et soient réduite considérablement. Ace effet, il importe de sensibiliser et encourager les Etats à signer et à ratifier le protocole de Kyoto qui est pour l’instant le seul instrument concerté. Renforcer le rôle et l’action de certaines institutions spécialisées de l’ONU.

Au niveau national : renforcer les propositions agricoles dans le but d’encourager une utilisation flexible des terres, encourager la recherche sur l’adaptation et le développement de nouveaux système agricoles, renforcer la gestion de l’eau et accroitre la pratique de l’irrigation en vue d’adapter l’agriculture à un climat sec, encourager la pratique du reboisement et de protection des forêts tropicales.

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En somme, l’interaction existant entre le réchauffement climatique et le développement agricole a constitué le centre d’intérêt de cette réflexion. Pour certains, le réchauffement climatique serait dû à des causes naturelles tandis que pour d’autres, il trouverait son origine dans les activités humaines de nature industrielle et automobile. Le réchauffement climatique développe les phénomènes d’inondations, de tempêtes, de cyclones, réduit fortement les terres arabes et partant la production agricole et menace la biodiversité. De même, le développement agricole, peut apparaitre comme un agent catalyseur du réchauffement climatique à travers l’apport d’engrais, la culture intensive de riz et l’élevage. Cependant, il constitue également un moyen de lutte contre le réchauffement climatique à travers la technique des fosses, la plantation des grands arbres et l’hévéaculture. Aussi, des solutions au plan national et international doivent être envisagées pour lutte contre le réchauffement climatique. Il est indéniable que le réchauffement climatique constitue une menace réelle pour l’humanité et singulièrement pour la production agricole. Ce qui risque de mettre en danger la sécurité alimentaire des populations les plus vulnérables du monde. Face à ce danger, la communauté internationale doit réagir positivement en adoptant un cadre institutionnel de lutte depuis la convention de Rio de Janeiro en 1992, jusqu’au protocole de Kyoto en 1997. Mais face à l’ampleur du phénomène et à la réticence de certains Etats à s’engager dans la lutte, il est plus que urgent d’adopter une nouvelle approche tendant à prendre en compte les préoccupations des uns et des autres dans la stratégie mises en place. De plus, il faudra envisager le phénomène dans une autre approche : la protection de la biodiversité, la lutte contre la désertification, la lutte contre la pollution atmosphérique et la gestion du changement climatique. Aussi la mise en œuvre pratique d’une politique climatique rigoureuse à sortir de boycotte des prix des pays réticents ne pourrait pas être une piste à exploiter

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