LA CONSÉCRATION
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LA CONSÉCRATION


· Se consacrer

Cette expression signifie « se mettre à la disposition de » ou « se mettre au service de » ou « ne vivre que pour ».

Se consacrer à Dieu signifierait donc mettre sa vie au service de Dieu. En d’autres termes, servir Dieu sans conditions dans une attitude d’abandon complet et de dévouement intégral à son œuvre. La version chinoise unifiée traduit le mot consécration par « recevoir le saint service ». Recevoir le saint service signifie recevoir le ministère du service de Dieu. C'est un saint service. C'est cela la consécration. La consécration, c'est recevoir le ministère de servir Dieu. C'est dire au Seigneur : « Aujourd'hui je me sépare de tout pour Te servir, parce que Tu m'as aimé. »

1 Samuel 1 : 9-12 : Anne se leva, après que l’on eut mangé et bu à Silo. Le sacrificateur Eli était assis sur un siège, près de l’un des poteaux du temple de l’Eternel. Et, l’amertume dans l’âme, elle pria l’Eternel et versa des pleurs. Elle fit un vœu, en disant : Eternel des armées ! si tu daignes regarder l’affliction de ta servante, si tu te souviens de moi et n’oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à l’Eternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête.

Consacrer une personne à l’Eternel est donc mettre cette personne à Sa disposition pour qu’Il l’utilise selon Sa volonté. Cette personne ne s’appartient plus donc mais elle appartient à l’Eternel. C’est ainsi qu’elle doit marcher selon les prescriptions qui lui seront dictées par l’Eternel.

La consécration peut être faite durant toute la période de la vie d’une personne ou elle peut être limitée dans le temps. Tel était le cas des Naziréens qui devaient se consacrer à l’Eternel, se mettre ainsi à part en séparation des choses mondaines et ordinaires pour vivre des choses spirituelles et extraordinaires. La description de la consécration du Naziréen est décrite dans le chapitre 6 du Livre des Nombres.

L’Eternel parla à Moïse, et dit : ² Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Lorsqu’un homme ou une femme se séparera des autres en faisant vœu de naziréat, pour se consacrer à l’Eternel, ³ il s’abstiendra de vin et de boisson enivrante ; il ne boira ni vinaigre fait avec du vin, ni vinaigre fait avec une boisson enivrante ; il ne boira d’aucune liqueur tirée des raisins, et il ne mangera point de raisins frais ni de raisins secs. ⁴ Pendant tout le temps de son naziréat, il ne mangera rien de ce qui provient de la vigne, depuis les pépins jusqu’à la peau du raisin. ⁵ Pendant tout le temps de son naziréat, le rasoir ne passera point sur sa tête ; jusqu’à l’accomplissement des jours pour lesquels il s’est consacré à l’Eternel, il sera saint, il laissera croître librement ses cheveux. ⁶ Pendant tout le temps qu’il a voué à l’Eternel, il ne s’approchera point d’une personne morte ; ⁷ il ne se souillera point à la mort de son père, de sa mère, de son frère ou de sa sœur, car il porte sur sa tête la consécration de son Dieu. ⁸ Pendant tout le temps de son naziréat, il sera consacré à l’Eternel. ⁹ Si quelqu’un meurt subitement près de lui, et que sa tête consacrée devienne ainsi souillée, il se rasera la tête le jour de sa purification, il se la rasera le septième jour. Le huitième jour, il apportera au sacrificateur deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, à l’entrée de la tente d’assignation. ¹¹ Le sacrificateur sacrifiera l’un comme victime expiatoire, et l’autre comme holocauste, et il fera pour lui l’expiation de son péché à l’occasion du mort. Le naziréen sanctifiera ainsi sa tête ce jour-là ¹² Il consacrera de nouveau à l’Eternel les jours de son naziréat, et il offrira un agneau d’un an en sacrifice de culpabilité ; les jours précédents ne seront point comptés, parce que son naziréat a été souillé.

Le Naziréat nécessitait une vie d’abstention de plusieurs plaisirs normaux. En réalité ce type de consécration est en effet comparable à une vie dans le désert. L’exemple type de Naziréen est le Seigneur Jésus qui l’a menée depuis son enfance jusqu’à sa mort en restant fidèle à la pensée de son Père. Devant les réactions de son père adoptif et de sa mère qui l’a porté dans son sein jusqu’à sa naissance, il n’a pas manqué de dire « Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? Il connaissait sa nourriture, celle « de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre (Jean 4 : 34) ». Car quiconque fait la volonté de de mon père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur et ma mère (Matt 12 50). Notre Seigneur connaissait très bien sa mission. Et Il devait se comporter comme une personne séparée car telle était la volonté de son Père. Il affirmait « Je suis descendu du ciel pour faire non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jean 6 : 38).

La vie de consécration est une décision de marcher fidèlement selon les principes établis par le Seigneur dans le respect profond de sa volonté qui réside dans sa parole. Vous devez faire une première analyse en vous miroitant au travers de la parole. Votre vie est-elle en symbiose et en stricte conformité avec la volonté de Dieu inscrite dans sa parole ? La vie de consécration est un engagement radical par lequel nous nous dépouillons de notre propriété pour l’attribuer à Dieu. Etes vous prêts à le faire ?



I-Qui doit se consacrer

*Les Lévites de la maison d’Aaron

Nombres 3 : 11-13 L'Eternel parla à Moïse, et dit : Voici, j'ai pris les Lévites du milieu des enfants d'Israël, à la place de tous les premiers-nés, des premiers-nés des enfants d'Israël ; et les Lévites m'appartiendront. Car tout premier-né m'appartient ; le jour où j'ai frappé tous les premiers-nés dans le pays d'Egypte, je me suis consacré tous les premiers-nés en Israël, tant des hommes que des animaux : ils m'appartiendront. Je suis l'Eternel.


Nombres 18 : 7 : Toi, et tes fils avec toi, vous observerez les fonctions de votre sacerdoce pour tout ce qui concerne l'autel et pour ce qui est en dedans du voile : c'est le service que vous ferez. Je vous accorde en pur don l'exercice du sacerdoce. L'étranger qui approchera sera mis à mort.

Parmi les nombreux Lévites, seule la maison d'Aaron a reçu le saint service. Tous les Israélites n'ont pas reçu le saint service, ni même tous les Lévites. Pour pouvoir être consacré, il fallait appartenir à cette maison. Si quelqu'un ne faisait pas partie de cette maison, il ne pouvait pas se consacrer. Seuls les membres de cette maison étaient qualifiés pour devenir sacrificateurs, et c'était seulement eux qui pouvaient se consacrer.


*Les sacrificateurs/

Gloire soit rendue à Dieu car nous sommes aujourd'hui membres de cette maison ! Ceux qui ont accepté le Seigneur Jésus et qui croient en son Nom sont membres de cette maison. Tous ceux qui ont été sauvés par la grâce sont sacrificateurs. Tous les fils de Dieu, Ses héritiers et cohéritiers avec le Seigneur Jésus sont prédestinés à cette consécration.

Apocalypse 1 : 5-6 De la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen !

Dieu nous a choisis pour être les sacrificateurs. Auparavant, seuls les membres de la maison d'Aaron pouvaient se consacrer ; si quelqu'un d'autre s'approchait, il devait être mis à mort. Mais par l’œuvre du Seigneur Jésus-Christ nous avons en son nom cette capacité de nous rapprocher du Père par le biais du Saint Esprit afin d’exercer selon sa parole et dans la stricte vérité la fonction de sacrificateur. Lui-même est le souverain sacrificateur qui exerce cette fonction éternellement selon l’ordre de Melchisédech et déclaré ainsi par Dieu. Nous sommes placés à la droite du père avec Lui, nous qui marchons par l’esprit et croyons qu’il est seigneur et roi de toute chose.

Partie tirée du livre d’hébreux 5, 7 & 8 pour développer la fonction de sacrificateur/

En effet, tout souverain sacrificateur pris du milieu des hommes est établi pour les hommes dans le service de Dieu, afin de présenter des offrandes et des sacrifices pour les péchés. Il peut être indulgent pour les ignorants et les égarés, puisque la faiblesse est aussi son partage. Et c’est à cause de cette faiblesse qu’il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés, comme pour ceux du peuple. Nul ne s’attribue cette dignité, s’il n’est appelé de Dieu, comme le fut Aaron. Et Christ ne s’est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui !

Dieu l’ayant déclaré souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédech.

En effet, ce Melchisédech, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très Haut, -qui alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, qui le bénit, ² et à qui Abraham donna la dîme de tout, -qui est d’abord roi de justice, d’après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c’est-à-dire roi de paix, -qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n’a ni commencement de jours ni fin de vie, -mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu, -ce Melchisédech demeure sacrificateur à perpétuité. Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin. Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d’après la loi, l’ordre de lever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d’Abraham ; et lui, qui ne tirait pas d’eux son origine, il leva la dîme sur Abraham, et il bénit celui qui avait les promesses. Or c’est sans contredit l’inférieur qui est béni par le supérieur. Et ici, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels ; mais là, c’est celui dont il est attesté qu’il est vivant. De plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l’a payée, pour ainsi dire, par Abraham ; car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédech alla au-devant d’Abraham. Si donc la perfection avait été possible par le sacerdoce Lévitique, -car c’est sur ce sacerdoce que repose la loi donnée au peuple, -qu’était-il encore besoin qu’il parût un autre sacrificateur selon l’ordre de Melchisédech, et non selon l’ordre d’Aaron ? Car, le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi il y a un changement de loi. En effet, celui de qui ces choses sont dites appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a fait le service de l’autel ; ¹⁴ car il est notoire que notre Seigneur est sorti de Juda, tribu dont Moïse n’a rien dit pour ce qui concerne le sacerdoce. Cela devient plus évident encore, quand il paraît un autre sacrificateur à la ressemblance de Melchisédech, ¹⁶ institué, non d’après la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable ; car ce témoignage lui est rendu : Tu es sacrificateur pour toujours Selon l’ordre de Melchisédech. Il y a ainsi abolition d’une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité, -car la loi n’a rien amené à la perfection, -et introduction d’une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu. Et, comme cela n’a pas eu lieu sans serment, car, tandis que les Lévites sont devenus sacrificateurs sans serment, Jésus l’est devenu avec serment par celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas : Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l’ordre de Melchisédech. - Jésus est par cela même le garant d’une alliance plus excellente. De plus, il y a eu des sacrificateurs en grand nombre, parce que la mort les empêchait d’être permanents. Mais lui, parce qu’il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n’est pas transmissible. C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Il nous convenait, en effet, d’avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, qui n’a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, -car ceci, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même. ²⁸ En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse ; mais la parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils, qui est parfait pour l’éternité. Le point capital de ce qui vient d’être dit, c’est que nous avons un tel souverain sacrificateur, qui s’est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux, comme ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme. Tout souverain sacrificateur est établi pour présenter des offrandes et des sacrifices ; d’où il est nécessaire que celui-ci ait aussi quelque chose à présenter. S’il était sur la terre, il ne serait pas même sacrificateur, puisque là sont ceux qui présentent les offrandes selon la loi ⁵ lesquels célèbrent un culte, image et ombre des choses célestes, selon que Moïse en fut divinement averti lorsqu’il allait construire le tabernacle : Aie soin, lui fut-il dit, de faire tout d’après le modèle qui t’a été montré sur la montagne. Mais maintenant il a obtenu un ministère d’autant supérieur qu’il est le médiateur d’une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses. En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’aurait pas été question de la remplacer par une seconde. Car c’est avec l’expression d’un blâme que le Seigneur dit à Israël : Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, Où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda Une alliance nouvelle, Non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, Le jour où je les saisis par la main Pour les faire sortir du pays d’Egypte ; Car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, Et moi aussi je ne me suis pas soucié d’eux, dit le Seigneur. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple. Aucun n’enseignera plus son concitoyen, Ni aucun son frère, en disant : Connais le Seigneur ! Car tous me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux ; Parce que je pardonnerai leurs iniquités, Et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés. En disant : une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne ; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaitre.



*Ceux qui ont été appelés par le Père

Jean 6 : 65 : Nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père.

Seulement ceux qui sont choisis par Dieu pour être sacrificateurs, qui ont été appelés à cet effet peuvent se consacrer. Nul ne peut décider de Lui-même de se consacrer si Dieu ne l’a pas appelé, car ce n’est pas nous qui avons choisi Dieu mais c’est Dieu qui nous a choisi. C'est Dieu qui choisit et qui appelle, puis c'est l'homme qui se consacre à Lui. Ceux qui considèrent qu'ils font une faveur à Dieu en renonçant à leur vie, ce sont ceux du dehors ; ils ne sont pas du tout consacrés. Nous devons réaliser que notre service envers Dieu n'est en aucun cas une faveur ou une courtoisie que nous Lui faisons. Il ne s'agit pas de se donner à l'œuvre du Seigneur, mais c'est plutôt le Seigneur qui, dans sa grâce, nous accorde une partie de Son œuvre. C'est Dieu qui nous a donné la gloire et la beauté. La consécration est le résultat de notre élection. Alors, recherche la volonté parfaite de Dieu dans ta vie. Cherche à communiquer avec Lui et Il te dira quand tu emprunteras le chemin de la consécration. Si ton cœur est convaincu que tu dois te consacrer au Seigneur, demande Lui et soumet lui cette décision dans la prière fervente et par des temps de jeûne. En effet, Il a béni Anne, en acceptant que son premier lui soit consacré, autrement elle resterait stérile. Nous sommes tous appelés par le Seigneur Jésus à passer par le chemin de la consécration qui est en réalité une déclaration et une ferme résolution de marcher dans la pleine volonté du Seigneur. Mais nul ne peut venir à Lui, si cela ne lui a été donné par le Père.



II-Pourquoi se consacrer

2 Corinthiens 5 : 14-15 Car l'amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; et qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux


1 Corinthiens 6 : 19-20 Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.

Nous devons nous consacrer à Dieu car c’est tout d’abord Sa volonté que nous lui offrons notre corps, nos membres et notre esprit pour le servir.

C’est aussi par amour envers Christ notre Seigneur et en raison de notre dette pour le prix qu’il a payé à la croix par son sang que nous devons nous consacrer à Lui. D’ailleurs s’il est mort pour nous, alors nous aussi par amour devrions mourir pour lui tout en exerçant pleinement le service divin tout comme il l’a fait. Comme la Bible le mentionne, nous avons été rachetés à un grand prix, de sorte que notre corps ne nous appartient plus. Alors comme Paul l’a si bien dit, glorifions l’Eternel dans notre corps et notre esprit. Nous tous ainsi appelés à l’offrande de notre corps comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu.



III-Comment se consacrer

Lévitique 8 : 14-28 Il fit approcher le taureau expiatoire, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du taureau expiatoire. Moïse l'égorgea, prit du sang, et en mit avec son doigt sur les cornes de l'autel tout autour, et purifia l'autel; il répandit le sang au pied de l'autel, et le sanctifia pour y faire l'expiation. Il prit toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, et les deux rognons avec leur graisse, et il brûla cela sur l'autel. Mais il brûla au feu hors du camp le taureau, sa peau, sa chair et ses excréments, comme l'Eternel l'avait ordonné à Moïse. 18 Il fit approcher le bélier de l'holocauste, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier. 19 Moïse l'égorgea, et répandit le sang sur l'autel tout autour. Il coupa le bélier par morceaux, et il brûla la tête, les morceaux et la graisse. Il lava avec de l'eau les entrailles et les jambes, et il brûla tout le bélier sur l'autel : ce fut l'holocauste, ce fut un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Eternel, comme l'Eternel l'avait ordonné à Moïse. Il fit approcher l'autre bélier, le bélier de consécration, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier. Moïse égorgea le bélier, prit de son sang, et en mit sur le lobe de l'oreille droite d'Aaron, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit. Il fit approcher les fils d'Aaron, mit du sang sur le lobe de leur oreille droite, sur le pouce de leur main droite et sur le gros orteil de leur pied droit, et il répandit le sang sur l'autel tout autour. Il prit la graisse, la queue, toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, les deux rognons avec leur graisse, et l'épaule droite; il prit aussi dans la corbeille de pains sans levain, placée devant l'Eternel, un gâteau sans levain, un gâteau de pain à l'huile et une galette, et il les posa sur les graisses et sur l'épaule droite. Il mit toutes ces choses sur les mains d'Aaron et sur les mains de ses fils, et il les agita de côté et d'autre devant l'Eternel. Puis Moïse les ôta de leurs mains, et il les brûla sur l'autel, par-dessus l'holocauste : ce fut le sacrifice de consécration, ce fut un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Eternel.

Le taureau était pour l'offrande expiatoire, le premier bélier était pour l'holocauste, et le deuxième bélier et la corbeille de pains sans levain servaient à l'offrande de consécration.

*L'offrande expiatoire Afin de recevoir le saint service devant Dieu, c'est-à-dire de se consacrer à Dieu, la première chose qui doit être réglée, c'est l'expiation des péchés. Seule une personne sauvée, une personne qui appartient au Seigneur, peut se consacrer. L'offrande expiatoire est la base de la consécration.

*L'holocauste Ensuite, nous avons deux béliers. Un des béliers était pour l'holocauste ; il devait être brûlé. L'autre servait à l'offrande de consécration ; il permettait à Aaron de servir Dieu. Le problème de notre péché est réglé par l'offrande expiatoire, et l'holocauste nous rend acceptable et nous justifie devant Dieu. Le Seigneur Jésus a porté nos péchés sur la croix. Cela se rapporte à Son œuvre en tant qu'offrande expiatoire. En même temps, pendant que le Seigneur Jésus était sur la croix, le voile a été déchiré de haut en bas, pour nous amener dans le Lieu Très Saint. Cela se rapporte à Son œuvre en tant qu'holocauste. L'holocauste est la douce saveur du Seigneur Jésus devant l'Éternel, et c'est cette douce saveur qui Le rend agréable à Dieu.

*L'offrande de consécration -L'aspersion du sang Après le premier bélier, il fallait égorger le second. Après l'avoir tué les sacrificateurs commençaient par mettre le sang sur le lobe de l'oreille droite d'Aaron et de ses fils, sur le pouce de leur main droite et sur le gros orteil de leur pied droit. Cela indique que, puisque Dieu nous a accepté en Christ, nous devrions reconnaître la séparation que le sang opère sur nos oreilles, nos mains, et nos pieds. Nous devrions déclarer que nos oreilles, nos mains, et nos pieds sont entièrement à Dieu. À cause de notre rédemption, nos oreilles, qui sont faites pour entendre, ne doivent plus entendre que pour Dieu ; nos mains, qui sont faites pour travailler, ne doivent plus travailler que pour Dieu. C’est une vie par la volonté de Dieu. Nos pieds, qui sont faits pour marcher, ne devraient plus marcher que pour Dieu. Nos oreilles, nos mains, et nos pieds ont tous été rachetés par le Seigneur.


-L'offrande par élévation Après l'égorgement du second bélier et l'aspersion de son sang, les sacrificateurs prenaient la graisse et l'épaule droite, ainsi qu'un gâteau de pain, un gâteau à l'huile et une galette de la corbeille de pains sans levain. Toutes ces choses nous parlent de deux aspects du Seigneur Jésus. L'épaule droite nous parle de force et nous montre l'aspect divin du Seigneur Jésus. La graisse est riche et représente l'aspect de la gloire de Dieu. Le pain, c'est la vie végétale, qui nous parle de Son humanité entière. Il est l'homme parfait, qui est sans levain et sans tâche. Il est rempli de l'huile de l'onction, étant rempli du Saint-Esprit. Comme la galette, Sa nature, les sentiments de Son cœur et Son discernement sont fins, tendres et fragiles, étant remplis de sensibilité et de compassion. Une fois que toutes ces choses étaient mises dans les mains d'Aaron, il les agitait de côté et d'autre devant l'Éternel. Après cela, ces choses étaient brûlées comme un holocauste. Voilà la consécration. Le mot hébreu traduit par consécration signifie « avoir les mains pleines ». Initialement les mains étaient vides, maintenant elles sont pleines. Lorsque les mains d'Aaron étaient remplies et qu'il ne pouvait plus rien porter d'autre que le Seigneur, alors il s'agissait bien de consécration.

Toutes ces étapes parées de rites à caractère symbolique de nature prophétique étaient nécessitées par les circonstances et établies par la loi. Par le sacrifice de Christ à la croix, Nous sommes conduits vers la perfection par la grâce. Ainsi, ces rituels ne sont plus utiles mais spirituellement les étapes se doivent toujours d’être respectées. L’acceptation de Christ comme Seigneur et Sauveur est la première condition. Nul ne peut venir à Lui si cela ne lui a été donné par le Père. Mais en plus de l’acception il faut le recevoir ou croire en Lui en menant une vie conformément à sa parole qui est la vérité. Dans une foi fervente et un engagement profond sans réserve ni condition, il convient de marcher strictement dans sa volonté. Christ faisait toujours ce qui était agréable à son père. Devant votre Père spirituel qui est un contact physique ayant une grande portée spirituelle par lequel la décision de consécration sera prise devant toutes les entités spirituelles, l’étape de l’offrande s’impose. Certes, le corps est une offrande mais la consécration est une alliance qui nécessite un sacrifice en bien qui doit être agréable au Seigneur.

Je vous exhorte donc frères, par les compassions du Christ à vous consacrer au Seigneur en offrant votre corps comme un sacrifice vivant, saint et agréable, ce qui sera pour vous un culte raisonnable.


· Les effets de la consécration

Nombre : 6 : 1-12 :

L’Eternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Lorsqu’un homme ou une femme se séparera des autres en faisant vœu de naziréat, pour se consacrer à l’Eternel, il s’abstiendra de vin et de boisson enivrante ; il ne boira ni vinaigre fait avec du vin, ni vinaigre fait avec une boisson enivrante ; il ne boira d’aucune liqueur tirée des raisins, et il ne mangera point de raisins frais ni de raisins secs. Pendant tout le temps de son naziréat, il ne mangera rien de ce qui provient de la vigne, depuis les pépins jusqu’à la peau du raisin. Pendant tout le temps de son naziréat, le rasoir ne passera point sur sa tête ; jusqu’à l’accomplissement des jours pour lesquels il s’est consacré à l’Eternel, il sera saint, il laissera croître librement ses cheveux. Pendant tout le temps qu’il a voué à l’Eternel, il ne s’approchera point d’une personne morte ; il ne se souillera point à la mort de son père, de sa mère, de son frère ou de sa sœur, car il porte sur sa tête la consécration de son Dieu. Pendant tout le temps de son naziréat, il sera consacré à l’Eternel. Si quelqu’un meurt subitement près de lui, et que sa tête consacrée devienne ainsi souillée, il se rasera la tête le jour de sa purification, il se la rasera le septième jour. Le huitième jour, il apportera au sacrificateur deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, à l’entrée de la tente d’assignation. Le sacrificateur sacrifiera l’un comme victime expiatoire, et l’autre comme holocauste, et il fera pour lui l’expiation de son péché à l’occasion du mort. Le naziréen sanctifiera ainsi sa tête ce jour-là Il consacrera de nouveau à l’Eternel les jours de son naziréat, et il offrira un agneau d’un an en sacrifice de culpabilité ; les jours précédents ne seront point comptés, parce que son naziréat a été souillé.

La consécration suppose une vie selon la volonté de Dieu. Une vie saine et pure, une marche dans la sanctification et l’humilité totale, une vie par l’esprit et un abandon à l’Esprit. La consécration à l’Eternel est un engagement profond par lequel, le consacré ne doit aucunement marcher selon ses propres acceptions, sa propre volonté, sa manière de penser ou son intelligence car tout cela est charnel et constitue son ancienne vie. Il ne doit vivre, marcher, respirer, parler, avancer que par l’esprit en faisant taire sa chair. C’est un engagement radical et progressif dans son fonctionnement. Car à ceux qui l’ont accepté et qui ont cru en son nom, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu lesquels ne sont nés ni de la volonté de l’homme, ni de la volonté de la chair, ni du sang mais de Dieu.



· Le but de la consécration

Romains 12 : 1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.

Le but de la consécration n'est pas de devenir prédicateur pour Dieu, ni évangéliste, ni docteur, ni apôtre. Le but de la consécration est de Le servir. Le résultat de la consécration est le service, est d'être de service auprès de Dieu. Être au service de quelqu'un peut être une tâche ardue. Être au service de Dieu signifie que vous vous tenez debout lorsqu'Il vous le demande. S'Il veut vous mettre de côté, vous le Lui permettez, et s'Il veut que vous couriez, vous courrez. Voilà ce que signifie être au service de Dieu Lorsque nous sommes chrétiens, nous devons servir Dieu toute notre vie. Dès qu'une personne se consacre, elle doit réaliser qu'à partir de ce moment, la volonté du Seigneur passe en premier dans sa vie. Servir Dieu devient la mission de toute sa vie.

C’est ainsi, que la propriété de tout ce que vous êtes et de ce que vous avez est transférée totalement à Dieu.

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