SOG : « LES ENFANTS NE SONT PAS EPARGNES PAR LA VIOLENCE SOCIALE, TRAIT DOMINANT DE SOCIETES ...
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SOG : « LES ENFANTS NE SONT PAS EPARGNES PAR LA VIOLENCE SOCIALE, TRAIT DOMINANT DE SOCIETES ...

Sujet : « Les enfants ne sont pas épargnés par la violence sociale, trait dominant de sociétés en situation de précarité économique et d’instabilité politique ». Commentez et discutez.

Problème : L’impact de la violence sociale dans les pays les sous-développés sur les enfants.


Thèse : Dans les pays les moins avancés, l’exposition des enfants à la violence a de multiples effets néfastes.


P1 : En premier lieu, les enfants sont exposés à une violence physique aux effets dommageables.

Lm1 : Dans le domaine social et économique, le niveau d’agression perpétrée à l’encontre des enfants est élevé.

-Sur le plan social, à domicile, ils sont, selon les circonstances, témoins de scènes de violences domestiques, victimes d’agression physique commise par un parent ou spectateurs résignés d’images obscènes présentées à la télévision. A l’extérieur, nombre d’enfants, contraints de vivre dans la rue, sont exposés, à la toxicomanie, à la prostitution et, corrélativement, à la répression des forces de l’ordre.

-Sur le plan économique, dans certaines régions d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine, les enfants sont l’objet de trafics de toute sorte : Vente d’enfants, servitude domestique, prostitution forcée, exploitation dans les plantations et dans les mines par des opérateurs véreux.

Lm2 : Dans le domaine politique, en situation de conflits, ils sont les premières victimes :

Des milliers d’enfants meurent chaque année lors de luttes armées ou subissent les effets indirects des affrontements tels que les sévices, les mutilations, les abus sexuels, l’insécurité alimentaire et les maladies infectieuses.

Conclusion : Il s’ensuit que dans les pays sous-développés notamment, les désastres causés par la violence physique sont préjudiciables aux enfants.

Transition : Au-delà, les enfants des pays en situation de crise sont confrontés à une autre forme de violence.


P2 : En second lieu, les enfants sont exposés à une violence psychologique aux conséquences évidentes.

Lm1 : En effet, la violence psychologique a un impact internalisant.

Ainsi, le non-respect de leur droit à la scolarisation, l’indifférence d’un proche à leur égard, et le harcèlement subi à l’école peut entrainer, chez certains enfants, des troubles du comportement ou un retard de développement.

Lm2 : Par ailleurs, la violence psychologique a un impact externalisant :

Lorsqu’ils sont abandonnés par leurs parents, maltraités ou poussés à la rue, les enfants peuvent devenir agressifs ou, dans certains cas, enregistrer de faibles résultats scolaires.

Conclusion : Il en résulte que la violence faite aux enfants nuit gravement à la construction de leur identité et à leur réussite future.

Transition démarquée : cependant, les risques encourus par les enfants ne sont-ils pas réduits en certaines circonstances ?


Antithèse (Scalaire) : Dans une certaine mesure, les risques d’exposition des enfants à la violence sociale sont peu élevés.


P1 : D’une part, le lieu culturel et social de l’enfant réduit ses risques d’exposition à la violence sociale.

Lm1 : On tend à relativiser, dans une certaine mesure, l’impact de certaines pratiques culturelles concernant les enfants.

Par exemple, le mariage précoce de la jeune fille et les mutilations génitales, sont considérées, dans certains usages, comme faisant partie intégrante de la culture de certains peuples et non comme des actes violents.

Lm2 : De même, certaines pratiques sociales ne sont pas perçues comme telles.

Les châtiments corporels tels que les fessés et les punitions scolaires sont traditionnellement considérées comme des formes d’éducation et de formation.

En outre, dans certaines circonstances, le travail des enfants se justifie, car dans de nombreux pays, le travail est une condition nécessaire pour la survie de l’enfant. Le travail fait ainsi intégralement partie du processus d’apprentissage et de socialisation de celui-ci.

Conclusion : Au total, dans bien des cultures, certaines pratiques et travaux imposés aux enfants ne sont pas perçues comme des actes violents mais comme des moyens de lutte contre l’exclusion et la précarité.

Transition : Pourtant, mis à part le lieu culturel et social, les risques encourus par les enfants ne sont peu élevés s’ils bénéficient d’une bonne protection économique et juridique.


P2 : D’autre part, la situation économique et juridique de l’enfant réduit ses risques d’exposition à la violence sociale.

Lm1 : La situation économique favorable des parents prédispose l’enfant

A la pleine jouissance de leurs droits et intérêts et à de meilleures conditions de vie qui les éloignent, dans la plupart des cas, de la violence des quartiers difficiles.

Lm2 : Par ailleurs certains pays du sud consentent des efforts en faveur de la protection juridique des enfants.

Pour offrir un environnement favorable à l’épanouissement des enfants, certains pays africains ratifient les protocoles et les conventions relatifs à la protection des enfants contre la violence sociale.

Conclusion : En somme, les enfants qui bénéficient d’une situation économique favorable et d’une protection juridique efficace sont corrélativement à l’abri de la violence sociale.

Transition démarquée : Au regard de la violence faite aux enfants dans un contexte de précarité économique et d’instabilité politique, quelles actions faut-il entreprendre ?


Synthèse (Solution) : La lutte contre la violence faite aux enfants exige, manifestement, une approche multiple.


P1 : En amont, le rôle des pouvoirs publics est indispensable.

Lm1 : les pouvoirs publics pourraient renforcer les programmes de prévention de la violence contre les enfants.

Les assistants sociaux et des psychologues pourraient apporter de l’aide aux parents en difficulté par des visites à domiciles et par la formation parentale, pour fournir des conseils et des informations.

Par ailleurs, la sécurité sociale, principalement réservée aux travailleurs du secteur formel, les programmes d’assistance sociale destinés à l’enfance déshéritée doivent se généraliser. De même, la scolarisation des enfants apparait, à cet égard, comme une exigence. Enfin, le renforcement des programmes de santé en faveur des enfants est nécessaire.

Lm2 : Les pouvoirs publics pourraient également améliorer la politique économique

En luttant notamment contre le chômage et la précarisation de l’emploi par le biais du financement de projets dans le domaine des Tics, de l’agriculture et de l’énergie.


P2 : En aval, le rôle des organisations internationales est crucial

Lm1 : L’assistance technique et juridique des organisations comme l’OMS, l’UNESCO, le PAM et l’UNICEF est un impératif

Elles devraient renforcer leur appui technique et définir un cadre normatif plus coercitif pour une meilleure prévention de la maltraitance des enfants.

Lm2 : En outre, l’aide matérielle de ces organisations doit être optimisée.

Les organisations internationales devraient accroître les efforts de prévention de la maltraitance des enfants par la mise à disposition de ressources aux familles en vue de réduire la violence dans les communautés.

Conclusion : A l’évidence, les interventions de la communauté internationale peuvent s’avérer efficaces dans la lutte contre la violence faite aux enfants.


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